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Musique

Toute la diversité musicale est représentée dans l'Afrique du Sud, en pleine mutation sociale et artistique. Sur les cendres de l’apartheid et près de vingt ans après l’accession de Nelson Mandela au pouvoir, la musique a su se diversifier, s’occidentaliser, et continuer à propager la tradition du continent. La musique sud-africaine provient du métissage, du mélange des peuples. 

 

Beaucoup de musiciens noirs qui ont chanté en langue Afrikaans ou en anglais pendant l’Apartheid ont, depuis, commencé à chanter en langues traditionnelles et ont développé un style unique appelé le Kwaito.

 

Brenda Fassie, qui devint célèbre grâce à sa chanson « Weekend Special Â», chantée en anglais est très connue. Parmi les autres musiciens traditionnels plus connus, on compte Ladysmith Black Mambazo, pendant que les Soweto String Quartet jouent à la sauce africaine. Les chanteurs sud-africains, qu’ils soient noirs ou blancs, sont influencés par les styles musicaux européens.

 

La musique Afrikaans couvre de multiples genres, comme le contemporain Steve Hofmeyr et le groupe de punk rock Fokofpolisiekar. Des artistes mélangeant différents styles comme Verity et Johnny Clegg et ses groupes Juluka et Savuka ont connu le succès du métro, publiquement et à l’étranger.

 

La musique sud-africaine inclut aussi le Kwaito, un nouveau genre musical développé dans les années 1980 et qui, depuis, est devenu la plus populaire forme socio-économique de représentation parmi le peuple.

 

Le rock sud-africain est très populaire, particulièrement dans la région de Johannesburg.

 

Parmi les célèbres groupes sud-africains, on compte Just Jinger, Sarongas, Springbok Nude Girls, Pyramid Tongue, Amersham, Marlowe, Deity’s Muse et Man as Machine.

 

La musique sud-africaine est surtout marquée par le jazz. L’Afrique du Sud connaît des musiciens de jazz mondialement connus comme Hugh Masekela, Jonas Gwangwa, Abdullah Ibrahm, Miriam Makeba, Jonathan Butler, Chris McGregor et Sathima Bea Benjamin.Son ancêtre est né dans les années 1930 : c'est le marabi, une phrase unique fondée sur une progression de 3 accords et répétée à l'infini. Un solo vocal s'acorde à la mélodie jouée sur un orgue ou à la guitare, accompagnés de percussions (boîtes de conserve remplies de cailloux). Il s'enrichit d'improvisations.

Plus tard, dans les années 1960 émerge un nouveau genre musical : la kwela, des mélodies assez simples et rythmées jouées au sxophone

 

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