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Economie

 

 

 

L'Afrique du Sud est la deuxième puissance économique du continent africain, derrière le Nigeria. Il s’agit d’un pays membre du Groupe des 20 (aussi appelé G20) et de l'un des pays des BRICS (Brésil-Russie-Inde-Chine-SouthAfrica qui constituent les pays en développement). L'altitude modère les températures parfois excessives, ce qui explique la production de certains produits (maïs, sucre, vins) et l'extension de l'élevage (bovins et surtout ovins). La richesse du sous-sol constitue son atout essentiel. Le pays compte parmi les grands producteurs mondiaux d'or et de diamants, de chrome, de titane, de vanadium, de manganèse, de charbon et d'uranium. Il souffre toutefois d’un important manque énergétique. L'industrie est surtout localisée autour de Johannesburg (la plus grande agglomération) et dans les villes portuaires telles que Durban par exemple. L'Afrique du Sud est, néanmoins, un des pays les plus touchés par la crise financière des pays émergents et par la baisse des productions de matières premières.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Une économie puissante mais fragile

 

L'Afrique du Sud est la deuxième puissance économique du continent africain, derrière le Nigeria. Bien que privée de ressources pétrolières, elle dispose d'atouts économiques considérables, mais l'or, qui a fait sa richesse, a considérablement perdu de sa valeur.

Si, en 1994, l'instauration d'une démocratie multiraciale et l'arrivée au pouvoir de la majorité noire ont constitué un tournant politique majeur, deux ans après, les structures sociales et économiques n'ont pas été totalement  modifiées. Dans ce pays, le taux de chômage s’élèverait, d’après certaines statistiques, à 40%.

 

 Les problèmes socio-économiques persistent, liés principalement à l'inégalité des niveaux de vie entre Blancs et Noirs, et à la gravité du sous-emploi (le chômage touchant, chez les Noirs, plus de la moitié de la population active). L'amélioration des conditions de vie des populations noires représente, aujourd'hui, l'un des principaux enjeux politiques. Dès 1994, un vaste programme de reconstruction et de développement avait été lancé, dont l'objectif était de fournir logements, eau courante et électricité aux plus déshérités, seulement ses résultats mitigés ont conduit à son abandon.

 

2. Agriculture et pêche

 

L'agriculture n'occupe que 10 % de la population active et ne contribue qu’à environ 3 % du PIB et à 7 % des exportations ; elle satisfait cependant la majeure partie des besoins nationaux et permet d’importantes exportations. Les exploitants agricoles blancs monopolisent l'agriculture commerciale qui fait vivre plus de 5 millions de personnes.

 

L'Afrique du Sud est le 9e producteur mondial de maïs, qui constitue l'aliment de base de la population noire ; elle produit également du vin (7e rang mondial), de la canne à sucre, du blé, des oléagineux (tournesol, arachide), des pommes de terre et des fruits de verger (pommes, agrumes). Elle possède un important cheptel ovin (25 millions de têtes, 10e rang mondial), élevé surtout pour la laine (karakuls, mérinos), notamment dans la région du Cap, ainsi qu'un élevage bovin d'environ 14 millions de têtes. Mais, en raison de l'aridité du climat, seulement 11 % du territoire sont cultivés, et l'élevage extensif des troupeaux occupe de vastes espaces.

 

Pays maritime, ouvert sur deux océans, l'Afrique du Sud dispose, en outre, d'une importante flotte de pêche, qui fournit des poissons et des crustacés (anchois, sardines, langoustes…).

 

 

3. Mines et industries

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

4. Commerce et échanges

 

 

 

 

Le rand est la monnaie officielle de l’Afrique du Sud.

 

Elle a été créée le 14 février 1961, lors du retrait du Commonwealth et de la fondation de la République d'Afrique du Sud, pour remplacer la livre sud-africaine. Outre l'Afrique du Sud, le Rand est également utilisé au Lesotho et au Swaziland, dans le cadre de l'Aire monétaire commune. 

 

Fin mars 2013, un dollar américain vaut environ 9 rands, un euro 12 rands et une livre sterling 14 rands.

 

Les ressources minières sont considérables. L'Afrique du Sud est ainsi le premier producteur mondial d'or, de manganèse, de chrome et de platine, dont elle possède 50 à 80 % des réserves planétaires. Elle extrait également de l'argent, du cuivre, de l'uranium, du titane, du vanadium, de l'antimoine, de l'amiante, du minerai de fer (7e rang), du plomb (12e rang), des diamants (15 millions de carats) et du charbon (270 millions de tonnes, 6e rang mondial).

 

 

 

 

Pour remédier à son manque de pétrole, surtout durant l'apartheid, l'Afrique du Sud s'est lancée dans la fabrication de pétrole synthétique à partir de charbon liquéfié. Ce procédé est coûteux, mais il permet de couvrir 40 % de la consommation du pays. Pour s'approvisionner en énergie électrique, l'Afrique du Sud avait financé la construction du grand barrage de Cabora Bassa, sur le Zambèze, plus tard gravement endommagé lors de la guerre civile.

 

L'Afrique du Sud dispose aussi à Koeberg, près du Cap, d'une centrale nucléaire. Cette centrale a été fournie par la France, ce qui lui avait permis de fabriquer des bombes atomiques que le gouvernement sud-africain a fait détruire en 1993. L'approvisionnement en électricité (fournit en majorité par le charbon) y est insuffisant.

Centrale nucléaire à Koeberg offerte par la France

Palabora - Mine de cuivre en Afrique du Sud

L'apartheid avait isolé le pays. Les principaux partenaires commerciaux de l'Afrique du Sud sont la Grande-Bretagne, l'Allemagne, le Japon et les États-Unis.

 

Les principales sources d'exportation sont l'or, les diamants, ainsi que d'autres métaux ou produits métallurgiques : l'Afrique du Sud se place au premier rang des pays exportateurs de minerais stratégiques. Les produits chimiques, l'outillage et le matériel de transport représentent également des sources importantes.

 

L'Afrique du Sud tire aussi des ressources des services : commercialisation du diamant à l'échelle mondiale, trafic de communication pour le Lesotho, le Botswana et le Swaziland, mais aussi pour la Zambie, le Congo démocratique, le Malawi et le Zimbabwe.

 

Le pays exporte aussi des armes, notamment vers d'autres pays africains, fabriquées dans les entreprises d'État créées au temps de l'apartheid.

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